Les épis sont des inflorescences indéfinies qui se résument à un axe central unique à croissance ininterrompue: le bourgeon terminal ne fleurit pas et se consacre à l’élaboration de l’axe de l’inflorescence et à la distribution des bourgeons floraux tout au long de sa progression.
Dans ce premier type, les épillets sont sessiles et directement portés sur un axe commun: ils sont insérés en nombre variable sur les «dents» de l'axe ou rachis. La floraison progresse de la base, avec les fleurs élaborées en premier, vers le sommet.
Epillets disposés d’un côté de la tige
Nard raide, Nardus stricta
Epillets disposés des deux côtés de la tige
Chiendent rampant, Elytrigia repens
Les grappes simples sont des inflorescences indéfinies également; elles se composent d’un axe unique portant des fleurs rattachées sur l’axe par des pédicelles bien nets (au contraire des épis où les fleurs sont sessiles). Le rameau floral voit sa croissance se poursuivre grâce à la présence à son sommet d'un bourgeon végétatif. Les fleurs apparaissent de bas en haut. Celles de la base s'épanouissent en premier.
L’axe central peut se ramifier et porter une inflorescence de type grappe sur chacun des axes latéraux: on obtient ainsi une inflorescence composée, une grappe de grappes appelée panicule.
C’est le type le plus répandu chez les graminées de la flore de France. Les épillets sont pédicellés et portés par des pédoncules ramifiés à plusieurs degrés.
Ces panicules sont déclinées sous de multiples variantes :